Dans la vie d'un lecteur, il y a des romans qui marquent. Une fois refermés, ils vous laissent un grand vide et les larmes aux yeux. C'est le cas de "Quand on rêvait" de Clemens Meyer qui a l'honneur d'entrer dans mon panthéon personnel des lectures qui prennent aux tripes.
Allemagne, un moment clé de son Histoire contemporaine, la chute du Mur. Nous suivons un groupe d'amis d'enfance à différentes périodes de leur vie : leur jeunesse encadrée par la propagande socialiste, leur adolescence dans les raves techno entre petits caïds et bandes rivales, leur quotidien à Leipzig, les marches pour la chute du Mur et ses conséquences, et puis la misère sociale, l'alcool et la drogue...
Des les premières pages, même les premiers mots, il plane sur ce roman une noirceur palpable. Daniel et ses amis, des gamins comme les autres, sont prêts à braver le monde et les interdits pour être les plus grands, les plus respectés, les plus libres. Petits mecs en mal de vivre et avec une soif de reconnaissance et d'appartenance qui frise la rage, ils vont brûler leur existence par les deux bouts.
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