Critique de Quand tout est déjà arrivé par madametong
Quelle belle écriture. Toujours un immense plaisir. Les sorties en montgolfière, Sarah Bernard et la vie après la mort de sa femme.
Par
le 19 janv. 2015
Trois récits composent ce livre souriant, vibrant, poignant : le voyage en ballon de Nadar ou le monde vu d'en haut, les amours de Sarah Bernhardt et d'un officier anglais brusquement ramené "à hauteur d'homme" après ses aventures en Montgolfière, et l'immense tristesse de Julian Barnes depuis la mort de son épouse... Que se passe-t-il quand deux êtres qui n'ont encore jamais été mis ensemble sont réunis ? Le monde, dès lors, s'en trouve-t-il changé, et comment ? Qu'est-ce que la présence à l'autre, à soi, avec l'autre, et brutalement sans lui... ? Qu''est-ce que rêver, inventer, partager, vivre ? A quoi cela tient-il ? Quels sont les liens qui renouvellent le monde et lui donne son sens et sa saveur ?
C'est en écoutant l'émission de Jean-Claude Ameisen, "Sur les épaules de Darwin", le 22 août 2015, que j'ai découvert ce texte bouleversant, et simple, et sobre, et honnête.
Cet utilisateur l'a également mis dans ses coups de cœur.
Créée
le 29 août 2015
Critique lue 289 fois
D'autres avis sur Quand tout est déjà arrivé
Quelle belle écriture. Toujours un immense plaisir. Les sorties en montgolfière, Sarah Bernard et la vie après la mort de sa femme.
Par
le 19 janv. 2015
Du même critique
Dans les films de Bertrand Blier, il n'y a aucune barrière, aucun filtre entre le cœur et la langue : les mots sortent tout crus, tout nus, comme ils viennent et sans artifices. On y parle comme on...
le 24 juil. 2015
4 j'aime
Jacques Tati chez les moutons ? En passant par de nombreux clins d’œil au cinéma américain et une gentille petite satire de notre monde contemporain où les rêves sont régentés par la publicité ...
le 4 août 2015
3 j'aime
"Qu'est-ce qu'un homme, dans l'infini ?" s'est interrogé le Français Blaise Pascal au XVIIème siècle... À cette question abrupte, vous me demanderez les yeux écarquillés quel est le rapport avec un...
le 24 juil. 2015
3 j'aime