A travers ce récit autobiographique,Nan Aurousseau raconte son enfance, son adolescence, son quotidien auprès de ses parents : un père violent et alcoolique (à ,qui il a fini par pardonner) et une mère soumise qui subit les violences de son mari.
Cette enfance douloureuse le conduit dans le monde de la délinquance dans le Paris populaire des années 50 et 60.

Dès les premières lignes, on est plongé dans une ambiance qui dérange. Vous allez me dire alors pourquoi avoir continué ; pourquoi ne pas avoir refermé le livre ? Parce qu'on se prend très vite de sympathie pour cet enfant.On le suit pas à pas sur les chemins de son enfance. On a bien envie de lui donner des conseils « Fais pas ci fais pas ça » « Ne va pas pas chercher ton père dans les bars pour le ramener à la maison » Mais c'est peine perdue ; de toute façon, il ne nous entend pas. De plus on doit se faire discret,On le doit le suivre à pas feutrés.Si on rencontre son père, sur notre route ; on risque de se prendre une dérouillée terrible dont on se souviendrait toute notre vie.

Tous ces arguments font que ce livre se lit d'une traite, On n'éprouve pas le besoin de s' y attarder , même si c'est un ouvrage bien écrit.A travers son écriture, l'auteur déverse une violence trop longtemps emmagasinée envers son père. Envers sa mère , on ressent une profonde affection. Pour lui ; sa mère est une mère « courage qui subit sans se rebiffer.
Thierry_Dupreui
6
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le 14 oct. 2014

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