Le rêve utopique d’un groupe de déclassés : un roman truculent et drolatique.

Théâtral, outrancier et charismatique, le personnage central du «Requiem des aberrations», dont le nom est une des premières et nombreuses aberrations jubilatoires du roman, Moïse Chant-d‘Amour, a reçu d’un oncle, vieillard égrotant et tyrannique, la promesse d’un héritage colossal à la condition qu’il s’occupe de lui durant les quelques mois qui lui restent à vivre.


Cet héritage laisse entrevoir à cet olibrius solaire et dangereusement extraverti, qui voue une adoration quasiment pathologique aux opéras de Richard Wagner, la possibilité de réaliser le rêve grandiose et secret de toute son existence : la création d’un gigantesque parc d’attractions dédié à l’opéra et à la musique classique, un anti-Disneyland et un anti-Bayreuth.


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MarianneL
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le 15 mai 2016

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