Est-ce parce que la période ne se prête guère pour moi à la lecture ou est-ce parce que ce treizième tome a été écrit cinq ans après le précédent et que la seconde guerre mondiale est passée par là entre temps ? Toujours est-il que je me suis sentie moins immergée dans le récit que dans les nombreux tomes précédents.
Toutefois, je ne peux pas parler d'une détérioration de l'engouement général provoqué par la saga familiale car je reste très attachée aux personnages. Jalna, la maison ancestrale, a beau être peuplée des mêmes membres de la famille depuis le début de la narration (qui couvre 90 ans à ce stade), je ressens toujours beaucoup de curiosité pour chaque fait et geste de chaque personnage. Le fait que les hommes de la famille rentrent de la guerre les uns après les autres donne aussi un rythme différent à ce tome-ci. Une guerre qui a bien sûr laissé ses traces sur les êtres et les âmes...
Quoi qu'il en soit, je poursuis l'aventure, j'ai chopé le virus Jalna et de celui-ci, nul besoin d'être guéri.