Les premières lignes du livre ?
"Le garçon d'à côté... Quel cliché à la con, vous ne trouvez pas ? Celui du mec qui pourrait être Le Bon après que plein de mauvais garçons vous ont littéralement pulvérisé le cœur. Nous sommes toutes passées par là. Sauf que les choses ne se sont pas complètement déroulées de cette façon, pour elle. Elle n'a pas eu besoin de croiser de mauvais garçons pour comprendre qu'il était Le Bon, même si ce représentant-là de la gent masculine allait littéralement lui pulvériser le cœur. Parce que dans cette histoire précise, Le Bon était très, TRÈS gay. Ça tire un peu le cliché vers le haut, non ?"
Que raconte l'histoire ?
Kai et Jem se connaissent depuis leur enfance et sont les meilleurs amis du monde. Jem, jeune fille gothique légèrement rebelle, aime secrètement Kai. Mais ce dernier lui avoue rapidement qu'il est homosexuel. Le lendemain d'une soirée de lycée, Jem retrouve Kai enfermé dans sa chambre dans le noir, prostré, complètement dévasté. Au cours de la soirée, il a été filmé en pleine action avec un autre garçon et la vidéo a été diffusée à tout le bahut. Après avoir rassuré et consolé Kai, Jem, sereine, rentre chez elle. Elle apprend le lendemain que Kai s'est suicidé. N'écoutant que sa douleur et sa vengeance, Jem va alors s'employer à retrouver les responsables de la vidéo et leur faire payer leur acte.
La phrase qui m'a marquée ?
Ce n'est pas une phrase "méditative" mais plutôt une phrase qui m'a fait sourire.
"Les gens qui parlent d'eux à la troisième personne se situent tout en haut de ma liste "trucs de merde"".
Une bonne raison de le lire ?
C'est un roman poignant, qui s'adresse avant tout aux adolescents et qui fait réfléchir sur des sujets très actuels de notre société comme l'homosexualité et le harcèlement scolaire. Ayant moi-même quelques amis gays dans mon entourage et soutenant profondément leur cause (l'amour n'a pas de sexe), j'ai été assez touché par cette histoire. Je regrette juste que le débat sur ces sujets n'aient pas été plus approfondis et que la vengeance reste le point dominant du récit.
A qui je l'offrirais ?
A n'importe quel adolescent.
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