J'ai pris ce roman pour passer des petites vacances d'été au soleil avec un bon bouquin. Bon heureusement que le soleil était là. L’intrigue commence immédiatement par un dialogue incompréhensible entre deux officiers de la police de New York. Je ne sais pas si il faut avoir lu le livre précédent pour comprendre. Mais on commence avec 10 pages de dialogues désagréables ou les noms (de personnage sans intérêt pour l’histoire) s'enchaînent. Ensuite le meurtre survient. Le lieutenant Eve Dallas quadrille immédiatement la scène de crime et commence son enquête. Rapidement on décèle le mobile du crime, et là les longueurs commencent entre la 100è et la 400è page. Aucune piste précise ne se dessine. On interroge les suspects potentiels tous aussi angéliques les uns et les autres. L’enquête est ponctuée de moments mièvre entre Eve et Connors. Même leur histoire d'amour on n’y croit pas. Une Xena du futur et son mari qui possède la moitié de Manhattan. Deux génies pour résoudre un crime ?
10 pages avant la fin du roman, toujours pas la queue d’un suspect. Comment cela a-til bien pouvoir finir ?... Tout simplement par une illumination divine de lieutenant Eve Dallas. Elle a trouvé le meurtrier dans son l'esprit, en deux pages il est arrêté, en une demi page il avoue.
Ce livre c'est le tonnerre de Zeus. On grimpe doucement en pression sur les 100 premières pages pour amorcer une chute de l’intrigue sur les 400 suivantes. Très décevant.