Merci à Babelio et à Gallimard pour avoir eu l’opportunité de rajouter un livre à ma liste des romans de la rentrée littéraire !
Un couple de Français en cavale aux Etats-Unis décident de s’arrêter malgré le risque dans un théâtre afin d’y voir jouer une pièce : Les mariés malgré eux. Cette pièce raconte l’histoire d’un couple au Moyen-Âge qui s’aime plus fort que tout, notamment les lois humaines ou divines.
Les couples se confondent et la course-poursuite prend une dimension temporelle.
On m’avait promis en quatrième de couverture un livre haletant et drôle, ça n’a pas du tout pris avec moi. L’intrigue avait pourtant du potentiel, puisqu’on se rend compte très vite que les mariés du Moyen-Âge sont les mêmes qu’à l’époque actuelle et que séparés plusieurs fois, rejetés par la mort, ils se cherchent à travers le temps et les époques. Pourtant, les histoires, les changements de narrateurs et d’époque ont tendance à nous embrouiller. Autant l’histoire est bonne, autant la narration traîne en longueur et n’arrive pas à nous alpaguer suffisamment. Le roman se veut certainement fable philosophique, avec la morale, les personnages dont la personnalité cède le pas à l’intrigue (on arrive pas réellement à s’attacher à eux) ; mais la fin ne relève malheureusement pas le tout et le roman se perd dans des circonvolutions qui ralentissent le rythme et affaiblissent l’impact.
Pour moi ce n’est donc pas une révélation, mais la lecture est assez facile, si l’histoire vous intrigue !