Inscrit dans la même veine que l'ouvrage sur Descartes, ce volume se consacre bien plus à la "théodicée de Spinoza" qu'à celle de Leibniz. Comment trouver le bonheur et le juste dans un monde qui en semble dépourvu, monde pourtant crée par Dieu à la fois Tout Puissant mais aussi "Toute Bonté." Seules quelques pages sont réservées à l'auteur allemand tandis que le reste est consacré à la philosophie de Spinoza. La présentation des points clés de leur philosophie est toujours très abordable même si Luc Ferry rentre plus dans le point de détail philosophique au risque de perdre la clarté qui faisait l'une des forces des premiers volumes. Ce faisant, l'ouvrage reste plus ardu mais en devient par la même plus accrocheur et plus exigeant. Exigence du lecteur qui doit rester éveillé face à l'exposé des doctrines mais exigence aussi de la philosophe qui ne se résume pas à un simple discours sur l'anodin mais qui fonde au contraire la sotériologie que Ferry tente de présenter dans tous les volumes de cette collection.
PatriceB
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le 6 mars 2013

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