Banal et finalement pas drôle.
« S'il est bien des gens à qui il ne faut rien laisser passer, ce sont bien les membres de sa famille. Car la première capitulation, loin d'aplanir les difficultés, ne fait que sceller le socle de décennies de guerre larvées. »
Corinne, la trentaine, se retrouve avec ses tantes chez le notaire pour régler la succession de sa grand-mère. Ayant perdu son père, elle est en première ligne et rien ne va se passer comme prévu.
Quand le représentant nous l'avait présenté, je m'étais dit « Hum, pourquoi pas ! Une petite comédie pour annoncer l'arrivée du printemps, drôle et acerbe ! ». Sauf que rien n'est drôle et qu'on s'ennuie un peu car, entre les scènes de disputes familiales, il faut bien remplir pour parvenir aux deux-cent pages du format presque poche de Sans les meubles.
Si les scènes de disputes ne manquent pas de mordant (sans pour autant être vraiment réussies), le reste n'est pas parvenu à m'intéresser, ni la vie banale de Corinne, ni son envie perpétuelle de se reposer.
On peut allègrement passer à côté de cette fausse bonne idée dont le comique de situation n'arrive pas à la cheville des espérances dues au pitch, ni le reste. Alors, comme dit je ne sais qui dans le livre qu'« il ne faut rien sacrifier au bonheur », ne perdez pas de temps !