Dan Abnett ajoute une nouvelle pierre à l’édifice de la série « Siège de Terra », et on franchit un nouveau palier dans le récit.
Sanguinus, Dorn, Jaghatai, Fulgrim, Abaddon, la génèse de l’inquisition, la genèse des primarques, que dire sinon qu’à chaque chapitre, on dévore le récit, admirablement écrit par Dan Abnett qui confirme encore une fois qu’il est un pilier de la Black Library (oui je suis un fan).
Mention spéciale à l’arc d’histoire sur les itérateurs dont je n’attendais pas grand chose mais dont la progression est brillante (je ne spoil pas plus) et est traité avec une sensibilité, profondeur que je ne connais que chez Abnett.
J’ai adoré ce tome, alors que mon intérêt pour la série commençait à être malmené.
Mais tel un itérateur de Dorn, Abnett a réussit à me porter dans un souffle épique mêlant les héros attendus: les légendaires primarques mais aussi les simples soldats qui transcendent leurs conditions de mortels broyés dans l’horreur absolue.
Dan Abnett nous montre que l’héroïsme n’est pas fait de violence ou de coups mortels portés à un ennemi, non l’héroïsme n’a rien de spectaculaire.
Faire face à l’inévitable, sans fuir, coude à coude avec des inconnus rassemblés autour d’une bannière dérisoire, symbolisant un idéal commun, cela peut ressembler à cela.
Un grand merci à Dan Abnett pour ce récit.
J’espère que les tomes suivants resteront à ce niveau.