Avec un style sobre et presque simple, Shoba nous raconte sa vie jusqu'à son tournage avec Jacques Audiard pour réaliser le film Dheepan.
Si les thuriféraires de la pensée réactionnaire se complaisent dans un schéma simple de l'apatride comme partant d'un pays pauvre pour aller en droite ligne vers un pays de destination, on peut les inviter à lire cet ouvrage pour réaliser toute l'erreur de leur pensée.
Seule le guerre motive un réfugié à prendre la route surtout quand ce dernier s'est battu pour son ethnie et que ce combat s'est malheureusement soldé par un échec (ici le cas des cingalais contre les tamouls où notre auteur a rejoint les tigres tamouls), on verra alors Shoba emprunter une longue route faite souvent de retour à la case départ voir de passage en prison (sri-lankaises les prisons...) avant d'arriver en France.
Ca parait tout simple, juste vouloir un endroit où vivre paisiblement, lisez ce livre pour en apprécier toute la complexité.
Courage à tous les réfugiés et tous les apatrides.