Show Stopper !
Quand on veut se conformer à ce qui marche, encore faut-il réussir à sortir de la masse. Hormis sa sublime couverture, Show Stopper a bien peu à proposer… En 2045, le monde s’est divisé en 2. Les...
le 14 déc. 2020
Quand on veut se conformer à ce qui marche, encore faut-il réussir à sortir de la masse. Hormis sa sublime couverture, Show Stopper a bien peu à proposer…
En 2045, le monde s’est divisé en 2. Les Purs d’un côté, et les Bâtards de l’autre. Les Purs ont de l’argent, un travail, et vivent tranquillement, les Bâtards sont parqués dans des ghettos et meurt souvent de faim, jeunes. Vivian Baines est ministe et aliment la haine. Ben, son fils, décide un jour de se rendre au cirque, un lieu dans lequel des Bâtards se produisent et meurt souvent, pour le plaisir des purs. Lorsqu’il voit la funambule Hoshiko, il en tombe amoureux et commence à se demander si les Bâtards sont vraiment si mauvais…
Passé le côté « Cirque sanglant », Show Stopper ne parvient jamais à se différencier de la masse. Pire, il n’arrive pas à se créer un univers parcequ’en dehors du petit monde du roman, du cirque entre autre, il semble ne rien avoir. Tout est trop resserré et on a jamais l’impression que le roman ménera quelque part. Pour être honnête, s’il se lit facilement, ce roman ne m’a pas donné envie de lire la suite, tout simplement. Parceque les relations entre les personnages semblent fausses, trop précipités, que les clichés s’accumulent, et que la métaphores est balourde. Et ce jusque dans le nom des deux clans…
Il y avait sûrement bien mieux à tirer de toute cette histoire. L’écriture manque de force, et les facilités se multiplient pour faire avancer l’histoire, qui semble ne pas parvenir à bouger autrement. L’alternance de point de vue elle même parait être là simplement pour augmenter le poids du livre. Mais au final, dans son genre, ce Show Stopper fait probablement partie des romans les moins intéressants du genre, tant il oublie sa puissance d’évocation au profit d’un récit trop bourri, trop simple, et, il faut bien le dire, sans imagination…
Créée
le 14 déc. 2020
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