Lu il y a déjà une quinzaine d'année, j'ai été très impressionnée par ce livre. On ne s’attend pas à ce qu'une histoire de chauve-souries bouleverse et pourtant, à la fin de cette trilogie, j'en ai pleuré, faisant de Silverwing le premier ouvrage à me faire verser des larmes. L'écriture est impeccable et le rythme excellent. L'univers cré par Oppel est créatif et tout en couleurs. Les Ailes d'argent, la peuplade en question dans ce tome est brimée et il n'est pas difficile de faire le pont entre eux et les peuples opprimées dans le monde. J'ai été fascinée par la salle qui sert de mémoire collective, où les chauves-souries utilise l'écho comme source de savoir à la place des livres. C'est brillant! Ombre, le protagoniste, déjà ostracisé en raison de sa taille frêle, le devient encore plus lorsqu'il commet l'impaire de regarder le soleil et son périple oscille entre survie et rédemption.Bref, vous ne sortirez pas indemne de cette trilogie.
Dans ce premier tome, on nous introduit Ombre, jeune et petite chauve-sourie de la colonie des Ailes d'Argent ( en référence à la couleur de leurs ailes). La colonie est confinée l'obscurité perpétuelle depuis des lustres et les hiboux y veillent. Lorsqu'un jour Ombre brave l'interdit, les sanctions sont sévères. Les hiboux mettent le feu à l'Arbre-maison où vivent les chauves-souries. Sans maison et dépossédée du même coup de leur héritage oral ( dans la salle mentionnée plus haut) elles n'ont d'autres choix que de voyager vers la Pierre Forte, lieu de rassemblement des Ailes d'argent mâles. Ombre, lui, se retrouve banni et donc seul, mais pas pour longtemps. En effet, il est appelé à faire la connaissance de Marina, Aile de Lumière, elle aussi seule, mais en raison d'une bague de métal que les humains ont attachés à l'une de ses pattes. Et dans l'ombre d'Ombre et de Marina, une autre menace guette et elle se nourrie de sang.
Un récit vraiment captivant qui nous change vraiment des usuels de la fantasy.