sussure au lieu de parler
Comme souvent en lisant ce genre d'ouvrage de référence sur un sujet sociologique, je suis déçu de ne pas pouvoir en ressortir avec quelque chose de concret, avec des propositions de travail, des...
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le 4 avr. 2020
Comme souvent en lisant ce genre d'ouvrage de référence sur un sujet sociologique, je suis déçu de ne pas pouvoir en ressortir avec quelque chose de concret, avec des propositions de travail, des pistes vers lesquelles aller. Ce genre de travail se révèle comment souvent bien timide. J'aurais aimé avoir un aperçu des différents enjeux de la prostitution, des problèmes que posent chaque solutions et j'ai l'impression de devoir les deviner tout au long de l'ouvrage alors que j'aurais aimé que l'on me les présente.
Les lois et politiques publiques s'intéressant à la prostitution doivent prendre en compte les effets indirects qu'elles engendrent comme une prise de risque accrue pour les prostitués quand la répression les a conduit hors de la ville. Elles sont plus exposées aux agressions et moins accessibles aux organismes d'assistance. Elles peuvent moins choisir leurs clients et s'exposent donc à plus de risques. De manière générale, plus les personnes prostituées font face à la répression, plus leurs conditions de travail se détériorent (moins de clients donc acceptation de clients plus douteux, etc.)
Une loi visant l'abolition peut ainsi conduire à être au détriment des prostitués car ils auront moins de marge de manœuvre pour choisir leurs clients.
La mise en place d'une réglementation et de dispositifs améliorant leur condition de travail et leur permettant facilement d'en sortir seraient beaucoup plus efficaces. Du moins c'est ce que j'ai cru comprendre de cet ouvrage restant assez flou sur ces questions pratiques.
La sexualité mercantile a significativement diminué depuis que la norme du couple hétérosexuel monogame a été contesté.
La prostitution n'est pas qu'affaire de genre mais également de race et de classe. Ce sont majoritairement les migrantes et les plus défavorisées qui arpentent les trottoirs.
Des politiques ambitieuses à l'égard des pauvres et des migrants sont nécessaires. Et donc particulièrement celles visant des femmes précaires étrangères.
Créée
le 4 avr. 2020
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