Saga addictive
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Après Les malheurs du bas, son premier roman, Inès Bayard propose Steglitz, un roman étrange autour d’un portrait de femme à la fois mystérieue et singulière dans un des quartier au sud-ouest de Berlin
Léni est satisfaite de sa vie solitaire, banale et rythmée d’activités routinières auprès de son mari, Ivan Müller, architecte qui travaille le plus souvent chez lui mais sans que sa femme sache quoique se soit sur ses activités. Sa vie est aisée, sans problème semble-t-il particulier. Elle ne s’intéresse à rien d’autre que ses tâches domestiques journalières et passe son temps à rêver. Répondre à un dialogue avec une personne rencontrée dans la rue la met dans un état proche d’une violence irraisonnée. Mais, elle aime particulièrement aussi se perdre sans but précis dans ce quartier tranquille.
Un jour, le lieutenant Ziegler entre dans son antre pour demander si personne n’aurait entendu des coups de feu. Le mari ne souhaite pas qu’on interroge sa femme; Néanmoins, cet homme va prendre une certaine importance pour Léni et sera à la fois sa bouée de sauvetage et son persécuteur. La fin n’éclairera pas plus l’intrigue
Léni rencontre un jour sur le banc d’un parc une présence qu’elle assimile à son père, qui est mort. Une autre fois, elle assiste à un enterrement en tant que spectatrice.
Son mari va charger Émile, le frère de Léni, de lui trouver une autre maison où elle acquiert une certaine liberté de ton mais un emprisonnement physique.
Il ne semble pas avoir de sens à cette histoire de femme sauf à décrire un délire à la fois paranoïaque où plusieurs personnalités se succèdent : L’absente obéissante, l’employée échappant de justesse à l’esclavage mais attentive aux autres, celle spectatrice d’un incident traumatique, ou la femme qui se laisse aimer. Et, puis, il y a la voix qui hurle dans la nuit le nom de ce quartier…
La suite ici
https://vagabondageautourdesoi.com/2022/01/10/ines-bayard/
Créée
le 10 janv. 2022
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