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Jens Lapidus est un auteur discret et trop peu connu en France malgré l’adaptation au cinéma des deux premiers tomes de sa trilogie Stockholm noir, parue chez Plon entre 2008 et 2013 pour les traductions françaises. Pour cet avocat suédois dans la quarantaine, habitué à baigner dans le milieu des grands criminels, c’est un retour dans l’univers sombre des réseaux mafieux qui s’opère avec ce quatrième roman.


Dans une maison isolée d’une petite île à l’écart de la ville, un crime a été commis. L’agent de sécurité dépêché sur place pour répondre à une alarme ne peut que constater le décès d’une victime tellement amochée qu’il ne sera pas possible de l’identifier. A proximité immédiate de la résidence, il trouvera une personne dans le coma à bord d’un véhicule, et rapidement les soupçons de la police se porteront sur cet homme qui n’est pas décidé à coopérer.


Il ne demande qu’une chose : Emelie Jansson. Pour cette jeune avocate bien en vue dans son cabinet d’affaires, accepter de prendre la défense d’un dossier pénal ne sera pas sans risque pour sa carrière, ses associés ne voyant pas d’un bon œil cette activité risquée et chronophage qui peut ternir l’image du cabinet.


Flanquée de Teddy, un ancien détenu ayant purgé sa peine et travaillant désormais comme enquêteur et homme à tout faire du cabinet, elle devra essayer de comprendre les tenants et aboutissants d’une affaire qui ne sera pas sans surprise. Celui ci devra affronter son passé et l’homme qu’il a kidnappé des années plus tôt afin de permettre à l’enquête d’avancer, en plus de devoir s’occuper de son neveu qui glisse dans la délinquance et qu’il espère pouvoir remettre sur le droit chemin.


Malgré un potentiel plutôt sympa, je n’ai pas réussi à accrocher avec ce roman qui m’a demandé beaucoup trop de semaines de lecture sans passion afin d’en venir à bout. Le souvenir sombre de l’immersion dans le milieu mafieux de la précédente saga n’est pas retrouvé dans ce roman qui manque un peu de noirceur, et reste souvent trop technique, comme un mauvais Grisham. Dommage.

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le 22 août 2017

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Brice B

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