Au soir de sa vie, une vieille dame centenaire, depuis son lit d''hôpital attend que la mort vienne la chercher. Il semblerait que celle ci l'ait oubliée.Elle se remémore l'histoire de sa vie et en particulier, elle relate le récit d'une journée de juillet où elle découvre le véritable amour dans les bras d'un jeune homme Pierre pour qui elle éprouve un amour intense qui la marque à jamais.
Elle considère très peu sa famille : son fils de 43 ans,qui selon elle, est vieux avec l'âge, sa sœur pour qui son intérêt est moindre. Son attention se porte uniquement sur son petit fils Sébastien qui devient son unique héritier. Il hérite entre autre chose d'un collier........
Il est à noter que David Lelait- Hélo a reçu le prix Roman français de St Maur avec « Sur l'Epaule de la nuit ». Rien d'étonnant, ce roman est un très beau roman bouleversant ; émouvant. Vous êtes stressé par votre boulot. Vous rêvez de vacances mais vos vacances ne sont que dans un mois. Vous avez un besoin immense d''évasion. Cette évasion est possible grâce à ce roman.
Imaginez, vous vous retrouvez à la campagne, à l'ombre d'un soleil ardent en compagnie de l'être aimé.Du bonheur.rien que du bonheur. Évidemment ce bonheur est de courte durée dans un contexte de guerre, dans un pays en guerre.......Cependant, le thème de l'amour est très présent tout au long du roman à travers le souvenir de cette rencontre fugace mais toutefois intense.
En lisant cette œuvre, on ne peut s'empêcher de penser à tous ces nombreux romans bucoliques auxquels sont très attachés les personnes âgées.
Pour ma part, je suis resté sensible au fait que l'auteur rende un très bel hommage aux grands mères. J'ai eu eu une profonde pensée pour mes propres aïeules avec qui j'ai réussi à tisser des souvenirs intenses. Souvenirs que je croyais enfouis au plus profond de mon être et qui grâce à cette lecture remontent à la surface pour mon plus grand plaisir.
Comme dans « Poussière d'homme », ce livre aborde le thème de la perte d'un être cher où encore une fois, la douceur du souvenir est plus forte que la douleur de l'absence.