Crois-moi de Pascale Fonteneau

L'auteur :
Pascale Fonteneau, de son vrai nom Marie Trajan, est une journaliste-romancière française née le 29 avril 1963 à Fougères. Elle est auteure de beaucoup de romans policiers et de certains ouvrages pour enfant et jeunesse. Elle quitte la France avec sa famille et s’installe à Bruxelles en 1971 où elle entreprendra des études de journalisme et de communication sociale à l’Université libre de Bruxelles. Elle travaillera dans un journal local, ensuite, en tant qu’attachée de presse pour le festival de court-métrage « Média 10/10 », puis aux éditions di FIFF et après pour les festivals polars. Aujourd’hui, elle travaille à Indications.
Résumé du livre : Crois-moi :
Ce roman policier raconte, l’histoire de Hélène, une jeune femme traductrice pour un journal italien, qui est en couple avec Werner, un professeur dans le lycée de la ville de H. Hélène s’ennuie beaucoup jusqu’au jour où sa sœur Françoise l’appel en pleure et lui dit de venir. C’est alors que tout changea pour Hélène. Lors qu’Hélène arriva chez Françoise, elle découvrit le corps d’un jeune homme noir, cacher dans la chambre de sa sœur, Hélène aide sa sœur à cacher le corps du jeune homme dans la malle à jouer des enfants de Françoise et le mette dans la cave pour le jeter, le lendemain, dans le canal de la ville. Une fois rentrée chez elle, elle découvrit son compagnon qui s’impartissait avec Gilbert Campain et sa femme. Plus le temps passe et plus Hélène est rongée par les regrets et rechute dans sa maladie des mensonges. De plus, Werner s’obsède à vouloir déménager dans la campagne et profite de son voisin parano, Gilbert Campain, et du candidat aux prochaines élections présidentiels (ainsi que l’ex-amant de sa compagne), Philippe Morlant-Salut, pour atteindre son objectif. Un jour, alors qu’Hélène se trouve dans le couloir de l’immeuble. Elle rencontra la femme de Gilbert qui lui annonça que le corps d’un jeune homme noir fut trouvé au bord du canal et ce fut le coup de grâce pour Hélène. Elle s’allia avec Adeline, la fille de Gilbert, pour voler l’argent de Philippe Morlant-Salut et quitter la ville de H à tout jamais.
Critique :
Ici, Pascale Fonteneau nous fait vivre une fabuleuse aventure dans la vie d’une jeune femme pragmatique et, surtout, mythomane. Même si parfois je fus confus, j’ai beaucoup aimé suivre l’évolution des mensonges d’Hélène qu’elle crée pour enjoliver sa vie aux yeux d’autrui afin de les séduire, mais aussi, et surtout, pour rendre sa vie plus intéressante pour elle-même. Parfois, il lui arriva même de se perdre dans ses propres mensonges en confondant réalité et imaginaire, elle avait des illusions qui pouvaient lui survenir n’importe quand. Je me suis, beaucoup, attachée à ce personnage, car il me fait penser à l’Humain et aux mensonges que se crée la société pour embellir la vie.
Ensuite, j’ai apprécié le fait que l’auteure nous montre avec évidence, avec les personnages de Philippe Morlant-Salut, de Gilbert Campain et de Werner, que l’Homme est prêt à tout pour accéder à ce qu’il désire. Comme lorsque Werner était prêt à simuler une attaque armée envers lui pour avoir les faveurs de Philippe Morlant-Salut et que celui-ci lui accorde ses faveurs. Ou même, quand Philippe Morlant-Salut voulut acheter le silence d’Hélène pour ne pas divulguer le fait qu’ils étaient amants.
En conclusion, je vous recommande de lire ce fabuleux roman qui certes, peut fortement vous perturber, mais qui met en évidence certaines choses de la vie sociétale qui mérite d’être repensée et modifiée.