Kaléidoscopique, le mot est utilisé sur la quatrième de couverture et c’est vraiment l’effet que fait cet incroyable livre de Mika Bierman. Sur les 130 récits brefs - moi je n’ai pas compté, je fais confiance - qui constituent ce livre, le niveau est forcément très inégal mais certains sont très savoureux avec une bonne dose d’absurde et de burlesque. Après, cela reste compliqué de repérer un fil conducteur et heureusement que ce livre ne fait que 250 pages car il se lit assez facilement malgré tout mais au-delà j’aurais sûrement décroché. Un véritable exercice de style, un sacré univers aussi, difficile à pénétrer mais pour ceux qui y parviendront c’est une expérience.