Voilà un livre qui a patienté longtemps dans ma PàL, puisque je l’ai acheté au salon de Montreuil en 2014.
Au départ une histoire simple, Etienne Virgile, un écrivain qui pense avoir loupé son prochain roman, prend en stop Anne. Elle est à la recherche de sa sœur.
Voilà pour l’idée de départ, si on s’est dès le départ le but de ce roman. L’auteur ne nous laisse pas un instant de répit car il se passe toujours quelque chose pour nos deux héros. On sent d’ailleurs un certain poids qui repose sur les épaules d’Anne.
L’auteur m’a plongé dans un monde où tout est aseptisé, où les gens ne respiraient pas, et où les humaines sont réduites en esclavage. C’est un monde surprenant et assez complexe au départ. J’ai eu d’ailleurs du mal à me représenter l’aspect de ces créatures « robotisées ». Mais j’ai souris lorsque ces créatures évoquent nos habitudes humaines avec dégoût. Surtout pour les plats typiquement français, cela rappelle les réactions des étrangers à l’égard de notre gastronomie. Par contre d’autres spécificités de ce monde font froid dans le dos.
Malgré la froideur que laisse paraitre ces personnages de l’autre monde, certains ont su se démarquer et m’ont paru bien humain. C’est en particulier le cas de Mme Stormiwell et d’Ashelby.
Anne est une jeune femme que rien n’arrête pour pouvoir sauver sa sœur des griffes de celui qui l’a réduit en esclavage et mis sous camisole chimique pour la garder sous contrôle. Etienne est un homme qui n’hésite pas à aider cette jeune femme alors qu’il ne la connait pas et à la suivre sans problème alors que d’autres l’auraient trouvé folle.
En bref, l’univers créé par l’auteur m’a agréablement surprise. Les personnages quels qu’ils soient m’ont particulièrement plus. En particulier Anne et Ashelby.