Il n'y a pas à dire, la famille Gilbreth ne ressemble à aucune autre. Douze enfants, douze rouquins, six filles et six garçons parmi lesquels les auteurs, Ernestine et Frank, obéissent au doigt et à l'oeil à Papa et Maman, tous deux experts mondiaux en rationalisation du mouvement. Pas de perte de temps ou d'énergie chez les Gilbreth ; à quatorze sous le même toit, impossible de se le permettre. Ce qui n'empêche pas le moins du monde un épanouissement de chacun via des méthodes d'enseignement innovantes voire atypiques en ce premier quart du XXème siècle.
De l'humour, il y en a dans ce roman jeunesse classique adulé aux USA et célèbre jusqu'en Europe. Un peu moins que ce à quoi je m'attendais, ou pour être tout à fait exacte, différent de celui auquel je m'attendais. Suivre le quotidien de la famille Gilbreth fascine, fait sourire voire rire, interroge et étonne. Le fait que le récit soit complètement autobiographique donne une couleur particulière à la narration.
A l'heure de l'individualisme, c'est assez rafraîchissant de se plonger dans l'intimité d'une famille (très) nombreuse !