A chaque fois c'est pareil. Lorsque l'on referme le dernier opus de série on se dit c'est bon, j'arrête là... jusqu'au prochain. C'est le cas avec la saga de Katherine Pankol. Et puis ce 7ème tome qu'est Trois Baisers a de quoi décourager : 864 pages tout de même le bébé. Outch !
864 pages de Junior et ses délires. Autant d'Hortense et son mauvais caractère. Pas moins de Stella et sa frousse de son (beau-)père. Par contre pas 10 lignes sur Duguesclin, ni Philippe ou de la mère de Gary. Et est-ce vraiment gênant ? Non... D'autant plus que les histoires à rallonge voire à dormir debout de certains caractères suffisent grandement à remplir toutes ces pages avec quelques longueurs à déplorer et un style qui devient vraiment particulier.
Lors d'une interview, l'auteur avait confié que ce sont ces personnages qui lui dictent son écriture. Elle ne ferait que les écouter et les transcrire sur papier même si elle n'est pas toujours d'accord avec leurs choix de route. Et c'est à ce moment là qu'on se demande si elle n'est pas sous exta... Ceci dit, on apprécie tout de même grandement de suivre ces familles comme on prend des nouvelles d'amis d'amis. Leur lecture reste un bon moment de détente sans que ça vaille la première trilogie s'il y avait à comparer.