On y lit avec plus de plaisirs les péripéties de ce corsaire de Garneray et de ses compagnons d'infortune, aux mains des terribles anglais qu'ils s'amuseront à mystifier et à leur faire tâter de l'insolent esprit français, entre deux évasions bien entendu.
Les français ne s'en laisseront pas conté, ça non!
On rit beaucoup (les français trouvent toujours matière à ridiculiser les anglais), on tremble aussi (les tentatives d'évasion) et assistons à quelques moments de bravoure (lorsqu'un capitaine corsaire parvient à empêcher de faire feu les soldats anglais par sa seule présence).
Le tout dans une belle langue.
On est fiers, aussi, d'appartenir au même pays que ces bagnards. La joie qu'ils parviennent à garder malgré leurs mésaventures est communicative. On s'étonne bien fort, enfin, dans notre morosité à nous, de lire que "La gaieté est d'essence française".
Mais oui !