Un jour glacé en enfer par OrCrawn

Il y a cette femme sans passé qui est partie sur un coup de tête vivre avec une brute éleveur de chien. L'hiver vient, l'homme sans nom part et il ne reste que sa présence, le froid et un peu de peur.

Il s'agit d'un roman à variation : l'héroïne prend des coups, baise énormément, et le rapport entre ces deux êtres descend au cran de l'animal. Elle apprend à s'endurcir, à travailler et à tuer. Puis, quand l'auteur en a marre de tout cela et qu'elle hésite, tout s'achève plus brusquement que comme cela avait commencé. Elle vire les autres personnages, envoie chier tout le monde et s'enfuit.
On le savait qu'elle finirait par s'enfuir, parce que personne ne choisi cette vie sans passion. Elle voulait juste du danger et jouir beaucoup, et elle se lasse.

C'est presque une histoire sur des gens qui ne se parlent pas et qui communique par le biais de la violence. Ce livre sent la crasse, la sueur et la mort, il a presque le goût des larmes ; et il donne froid. Peut-être pas assez. À part se bourrer la gueule et relever le thermomètre, elle ne fait que patauger dans la neige et s'engourdir les doigts. On sait qu'il fait froid, mais on le sent peu.
On en retire une sorte d'expérience, mais guère davantage.