Une autre vie se présente comme un thriller psychologique de la même envergure qu' Avant d'aller dormir, roman que j'avais dévoré lors de sa parution et c'est donc avec une certaine attente que je commence ma lecture du second opus de Watson.
Il faut s'accrocher! L’héroïne (Julia), vient alors de perdre sa sœur, froidement assassinée, et décide de retrouver elle même le meurtrier via les réseaux sociaux.
Le roman est long, un peu trop par rapport à son contenu et les répétitions sont trop nombreuses à mon goût, page après page nous sommes toujours au même point. Et en même temps l'histoire parait assez complexe, de nombreux éléments sont mis en avant, de nombreux personnages sont utilisés et on pense que le dénouement sera imprévisible, comme ils le sont si souvent, mais là ce n'est pas forcément le cas. La chute ne nous laisse pas pantois... et en plus elle est bâclée!
Ce roman ne peut pas se présenter comme un véritable thriller psychologique même si l'effort reste présent et que l'on a envie de voir le déchaînement de l'histoire, de suivre les péripéties de Julia. On ressent d'ailleurs beaucoup de difficulté à s'imprégner de la mentalité cette dernière. On ne ressent pas son amour pour son mari, ni pour son fils, ni pour son amant ni même pour ses amis. Bref, on ne ressent pas grand chose si ce n'est du dégoût, de la peine peut être même de la pitié pour cette femme au foyer plus paumée qu'autre chose. Une Emma Bovary moderne mais beaucoup plus nullarde.
Peut être que Watson a quelques difficultés pour comprendre la psychologie féminine?
Puis vient le temps des critiques... Critiques redondantes du monde virtuel, de l'infidélité etc. bref rien de très original.
Cela reste un (bon? long?) moment de lecture, mais rien de dingue.