Son originalité tient en sa construction : le récit nous est d’abord raconté par le père, puis par la fille, et enfin par la mère. Le roman explore les zones d’ombre d’une famille, ses secrets, ses mensonges.
L’amitié, l’adolescence y sont largement abordées
La profession des parents n’est pas anodine : pasteur et avocate…
Serions nous prêts à mentir pour notre enfant dans un tribunal ??
Outre l’histoire en elle même qui nous tient en haleine jusqu’au bout, je pense que l’auteur a saisi l’occasion de nous présenter le système judiciaire Suédois, où la présomption d’innocence existe vraiment, et où il est possible de ne pas conclure une affaire si les preuves ne sont pas réelles et certaines.
Sont très largement abordés le viol et le risque pour la victime de porter plainte, procédure dont elle ne sortira jamais indemne. Ce qui pousse les femmes à ne pas déclarer les faits.
De plus, si le modèle carcéral suédois est souvent montré en exemple, à travers le livre, nous pouvons saisir que les incarcérations en préventive laissent à désirer.