"la peur vient après"
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Une femme en crue désire l'homme de la taille du torrent hanté par une morte.
Les personnages aux épithètes homériques, divinités aquatiques, donnent au poème des airs de mythe antique. Il revisite d'ailleurs le mythe d'Orphée et Eurydice, sauf qu'Eurydice est une noyée et qu'Orphée finit par en désirer une autre. En convoquant les quatre éléments, Caroline Boidé raconte ici une histoire d'amour et de désir. Un désir aux dimensions de l'océan, qui termine en incendie, avec ce qu'il a de déchirant et de dévorant. le désir comme la soif, la faim, comme une force vitale. Elle dit avec délicatesse et sensualité la séparation et l'union des corps, la perte et l'absence de l'être aimé, la victoire de la vie pourtant.
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Créée
le 15 oct. 2021
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