Ce livre, je l’ai reçu pour le prix Match de la rentrée littéraire Price Minister. Je l’avais choisi pour son sujet.
C’est l’histoire de Bedrich qui arrive à Terezin, une ville ghetto que les allemands veulent modèle. Il devient le chef du bureau des dessins. Une quinzaine d’homme et femme travaillent là à réaliser des dessins techniques des bâtiments de la ville mais aussi d’ailleurs.
Si j’avais pas mal lu sur la vie dans les camps de concentration mais très peu sur celle dans les ghettos. La vie y est un peu plus souple mais on retrouve pas mal de points communs : faim, travail, violence, maladie et mort. L’image de cet homme qui se jette sur un bocal de nourriture qu’il reçoit m’a marqué.
Mais ce livre, c’est aussi le témoignage d’un acte de résistance. La réunion de ces personnes le soir pour dessiner le camp tel qu’il est montre l’espoir que ces Hommes ont de faire parler de la réalité de la vie dans cette ville bien loin de celle montrer aux organismes internationaux par les allemands.
Je retiens aussi de ce livre, l’amour qui perdure entre Bedrich et Johanna sa femme malgré les épreuves. Bien sûr ce n’est pas le même qu’au début mais c’est une source d’espoir aussi. Il y aussi l’espoir de voir grandir son fils en dehors ce système.
Un regret ? Oui, cette fin qui m’a laissé indécise même si les événements qui y sont décrits ne laissent pas douter de ce qui va arriver à Bedrich et aux autres membres de ce bureau des dessins. J’aurai aimé aussi que ce livre soit plus long pour que je m’attache aux personnages.
En bref, c’est une histoire d’espoir au sein d’une ville ghetto mais qui ne cache rien de la réalité de la vie dans cet endroit.