On retrouve ici encore un roman russe propre à l'univers étendu de « Métro 2033 », une franchise devenue hyper prolifique. Taran le stalker invincible et son fils adoptif Gleb sont encore de la partie et vont devoir enquêter ce coup-ci dans le métro de Saint-Pétersbourg.
A présent, une bombe nucléaire s'est abattue sur l'île Moshchny sous le regard impuissant de l'équipage du Babel qui va tout de suite menacer tout le métro d'un gazage dans les règles si les coupables ne sont pas retrouvés. Qui de l'alliance littorale, des Végans, des rebuts a bien pu se livrer à une telle folie ? Taran, très vite séparé de Gleb, va devoir mener l’enquête afin d’atténuer les tensions entre les différents groupes peuplant les stations et s’accusant mutuellement. Entre des nouvelles rencontres (notamment Aurore et le Purificateur), des nouvelles créatures belliqueuses et des protagonistes bien connus (le colosse mutant Fumée, Afanassi et Pakhom), nos deux compères ne vont pas chômer et tout ce que l’on peut dire c’est que c’est encore une fois très bien rythmé du début à la fin, mais surtout c’est hyper prenant. Andreï Dyakov prouve donc qu’il est devenu un romancier expert de l’univers post-apocalyptique sachant manier le suspense comme pas deux et dont le style s’est bonifié. Alors vivement la traduction de son troisième opus « Vers l’horizon » !