Vint un chevalier par Gwen21
On m'a prêté ce roman relié sans jaquette, je ne savais donc pas à quoi m'attendre en l'ouvrant même si le nom de l'auteur m'incitait plus à imaginer une romance qu'un traité de psychanalyse. Bilan : le seul élément qui retient ce roman au bord de la fosse Harlequin est le fantastique introduit par le thème du voyage dans le temps.
Fin des années 80, une jeune femme belle et ingénue (voire naïve et naïve) vient de se faire larguer par son copain et on se dit que c'est tant mieux pour elle car le copain en question avait l'air d'être un gros débile. Passons. Sa rencontre avec un chevalier sorti tout droit de son XVIème siècle va forcément venir bouleverser son existence !
Côté style, pas grand chose à sauver mais ma foi, par une journée froide, ça se laisse lire comme sur le sable chaud d'une plage.
Côté histoire, rien de crédible, on se croirait un peu dans "Retour vers le futur" à la sauce Renaissance. Alors, oui, chère Jude, à ce propos, il faut que je vous précise qu'à la fin du XVIème siècle, on parle davantage de soldats que de chevaliers car les temps ont légèrement changé depuis le Moyen-Age. Enfin, bon, je vous pardonne, vous êtes américaine, une approximation d'un siècle ne vous effarouche pas alors je ne vais pas, moi, jouer mon effarouchée.
Reprenons. La romance entre Marian et Nicholas reste assez touchante dans son genre mais c'est quand même très très "eau de rose". Vous voilà prévenus.
Ce roman commençant à dater, je veux bien croire qu'il ait fait son petit effet en un temps où les Musso et les Levy ne sévissaient pas et ne mêlaient pas encore le surnaturel et le miel pour produire leurs trucs aussi englués que des rubans à mouches. Aujourd'hui, je dirais que ce roman est à réserver pour une envie de détente romanesque un brin rétro.
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