Clyde Morton, 19 ans, débarqué à New-York du fin fond de l’Alabama, la tête pleine de rêves de gloire, persuadé d’être un grand trompettiste de jazz. Pourtant, son rêve va s’écrouler dès la première audition dans un club de Harlem. À la place, il va devenir le maitre incontesté de la marijuana. La « viper », ainsi surnommée à Harlem, se répand à toute vitesse, que Clyde va renaître en un dealer de marijuana, en un gangster le plus puissant de Harlem.
On découvre, le destin d’un homme, d’une communauté, sur une période allant de 1936 à 1961, à travers un récit au rythme effréné, d’une densité incroyable, empli de meurtres, de drogue, de flics ripoux et d’avocats véreux.
Jusqu’à la fin, Jake Lamar brouille les pistes, pour finalement terminer en apothéose avec un excellent double rebondissement, dont on ne se doute pas, révélant un drame digne des plus grandes tragédies grecques.
Au milieu d’une centaine de chats, on croise, Duke Ellington, Thelonious Monk et Charlie Parker, chez la baronne Pannonica De Koenigswater (baptisée Cathouse par les habitués), qui soutient les jazzmen et les accueille sur les bords de l’Hudson.
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