Quand j'ai fermé le livre, après l'avoir enfin fini, je me suis dis : "Waouh, c'est si facile d'être édité ?".
Pourtant, ce roman réunissait de bons ingrédients : une belle couverture - je sais que ça ne joue pas sur la qualité de l'histoire, gnagnagna... -, des thèmes intéressants comme l'anorexie/boulimie et sa "transmission" entre mère et fille, avec les conséquences que cela entraîne, et de bonnes critiques qu'on peut voir ici et là sur le Net. MAIS !
Si vous avez envie de suivre les aventures peu palpitantes d'une jeune fille sans consistance qui se laisse naïvement - bêtement ? - manipuler par sa mère et de prétendues amies au point d'adopter des comportements qu'elle a toujours condamné ; qui prend une page entière à décrire ce qu'elle ressent en mangeant un Twix ; qui se fait peindre des motifs bien laids sur ses faux-ongles : hé bien, ce livre a été écrit pour vous.
Aussi, j'ai été dégoûté par l'omniprésence de la nourriture : ici et là, des frites, des hamburgers, des barres chocolatées, des petits gâteaux, des plats bien gras... A chaque tournant de page, préparez votre estomac, vous êtes servi[e]s !
En somme, un livre qui m'a gavé (comme une oie).