Une épopée américaine
Il est des romans gigantesques. Non pas tant par leur nombre de pages, mais pas l'immensité des thèmes abordés. A l'Est d'Eden n'est pas exceptionnellement long. Il ne fait que la moitié des...
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Si Les raisins de la colère est le Mont-Blanc à gravir, celui-ci est définitivement l'Everest. 800 pages denses, riches en descriptions et tournant autour de dialogues à la philosophie développée et complexe, autant le dire tout de suite A l'est d'Eden tient par le génie de son auteur mais manque sérieusement d'air. A bon entendeur...
Il est très difficile d'analyse une oeuvre pareille qui plonge dans les profondeurs des relations humaines, qui en emprunte à la philosophie biblique, aux rapports étroits entre le Bien et le Mal, qui se construit sur une longue chronologie intergénérationnelle et une trame narrative qui navigue sans autre but que de vivre avec ses personnages, sans chercher forcément à répondre à une intrigue particulière. Je n'oserai pas tirer de conclusions trop franches car je ne suis pas certain d'avoir complètement saisi le sens général de l'oeuvre, ni senti la subtilité de certains dialogues très (trop?) denses philosophiquement à l'image de la scène finale. La complexité est le signe des grandes oeuvres mais sur près de 800 pages, cela finit par devenir sérieusement aride au bout d'un moment.
A l'est d'Eden est un gros morceau de littérature sans aucun doute, traversée par le génie de son auteur mais ce n'est pas une oeuvre facilement abordable, loin de là.
Créée
le 18 févr. 2021
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