À rebrousse-temps par rivax
Un Dick un peu faiblard où la bonne idée de base (la civilisation commence à régresser : les hommes rajeunissent, les morts se réveillent et vivent leur vie à l'envers) est exploitée de manière un peu grotesque (les cigarettes qui se fument à l'envers, la nourriture qu'on régurgite, se dire bonjour pour au revoir) et n'apporte pas grand chose à un récit convenu et brouillon comme Dick sait si bien les faire quand il n'est pas très inspiré ou quand il a trouvé un très bon pitch mais n'a pas assez de matière pour faire un roman. C'est une caractéristique de l'auteur de ne pas toujours savoir mener ses intrigues jusqu'au terme du roman, mais ici c'est tellement navrant qu'on commence à s'ennuyer autour de la page 50...
A lire si vous n'avez rien de mieux sous la main (mais avec Dick, il y a vraiment mieux, ne serait-ce que dans ses nouvelles).