Je l'ai pas fini, j'y arrivais pas, donc mon avis vaut ce qu'il vaut hein.
Ça commence plutôt pas mal, au quart de tour, avec un premier chapitre assez impressionnant mine de rien.
Sauf que ça s'essouffle rapidement. Je ne comprends toujours pas comment un(e) auteur(e) peut s'attendre à captiver un lecteur avec un personnage principal vide et détestable.
L'héroïne possède comme seule personnalité son manque de personnalité, et ses seins. Elle agit sans but ni logique, parfois même de manière contradictoire.
Certains dialogues sont très très mal écrits (ou peut-être mal traduits, je laisse à Mme. Kasischke le bénéfice du doute).
L'histoire est grasse, banale, sans saveur, froide comme son héroïne.
L'écriture est ambitieuse, mais pas mal maîtrisée. Parfois c'est ridicule, parfois c'est too much. Parfois on ne comprend juste pas ce qu'elle essaie de nous dire avec ses métaphores.
Il y a tout de même pas mal de métaphores qui touchent juste, il faut lui reconnaître ce mérite. Kasischke est une très bonne poétesse, mais une médiocre auteure de romans. En résulte donc ce très décevant livre hybride.