Sans emphase ni exagération, «Abattoir 5 ou la croisade des enfants», le sixième roman de Kurt Vonnegut (1922-2007), publié en 1969 et traduit en français en 1971 par Lucienne Lotringer, fait partie des livres incontournables, à lire et relire absolument.
À l’origine, il y a la vie de Kurt Vonnegut : Fait prisonnier par les Allemands en décembre 1944, Il fût transféré à Dresde où il travailla dans un abattoir, et fût un des rares survivants du bombardement de la ville en février 1945, refugié avec quelques autres soldats américains dans les caves de l’abattoir.
Kurt Vonnegut voulait évoquer son expérience de la guerre, mais comment dire l’horreur sans tomber dans un effroi abyssal ou une dépression insurmontable, ni dans des stéréotypes qui pourraient faire passer la guerre pour une aventure utile ? Il répond à cette question insoluble avec un récit en apparence absurde et dénué de sens, comme la guerre, un chef d’œuvre poignant, désespéré et en même temps d’un humour féroce.
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