D'un côté, nous avons Tessa, la douce et extrêmement innocente jeune femme qui débarque de son petit monde parfait au pays des Bisounours pour découvrir la vie universitaire. Elle ne connaît d'ailleurs même pas les choses de bases (que pourtant tout le monde connaît), tel que le fait que les jeunes boivent et se lâchent un maximum au cours des soirées. Elle est choquée d'un rien et s'entiche du bad boy par excellence. Évidemment, ça ne serait pas un bon cliché sinon.
De l'autre, nous avons Hardin (l'un des nombreux prénoms auxquels je n'adhère pas dans le roman), le rebelle fardé de tatouages et de piercings qui en veut à la terre entière et qui ne croit pas du tout à l'amour. Ah, et il se tape tout ce qui bouge, pour parfaire son rôle. Pourtant, il va s'enticher de la coincée du groupe, parce qu'elle est "différente" et qu'elle va le "changer" en mieux. De même, ça ne serait pas un bon cliché dans le cas contraire.
Cette histoire n'a rien de transcendant. Elle n'est même pas originale. Mais, elle se lit assez facilement et on rentre assez vite dedans. Je crois que c'est ce qui en a fait son succès.
Je ne recommanderais cette histoire qu'à une personne qui veut passer du bon temps à lire un bouquin sans prise de tête.