Âge tendre est un rapport de stage sur plus de 300 pages, le journal de l’année de service civique de Valentin, un garçon tout particulier. Nous le suivons dans une unité pour personnes atteintes de démence (Alzheimer) qui recrée autour des patients l’ambiance de leurs jeunes années. Sur fond de Françoise Hardy et dans un décor sixties, nous allons à la fois rire aux larmes et pleurer aux éclats, comme dans chaque roman de l’auteure qui manie à merveille l’art de la tournure et des montagnes russes émotionnelles !
Clémentine Beauvais s’est encore aventurée dans une narration hors du commun, déroutante pendant les premières pages puis absolument addictive jusqu’à la dernière. C’est un bouquin à dévorer, à lire et relire, c’est une tendre maison où se réfugier pour dorloter ses souvenirs, c’est le réconfort d’un endroit coloré à l’abri du monde, c’est un chez-soi où retourner pour grandir encore un peu.