Alcools
7.6
Alcools

livre de Guillaume Apollinaire (1913)

Je vais essayer de ne pas l'écrire à chaque fois parce que c'est lassant mais je me dois de le mettre en guise d'avertissement : d'ordinaire, je n'aime pas la poésie. Ça ne me touche pas beaucoup. Pour plus d'infos cf ma critique sur Lamartine.

Cependant il y a des choses exquises dans Alcools, et puis en plus j'y avais déjà goûté, mais j'avais oublié, car un de mes groupes préférés avait adapté un morceau de "Zone" en chanson (d'ailleurs la poésie en chanson, ça me touche plus, allez savoir pourquoi). J'ai donc pas mal apprécié, malgré le fait que je n'aie pu le lire dans le détail (la médiathèque, cette bande de flemmards, fermait à 17h vous comprenez). Une bien belle oeuvre.

Pour illustrer mon propos, il me faut citer deux vers que tout le monde connaît parce qu'ils sont magiques.

"Comme la vie est lente
Et comme l'Espérance est violente"

C'est ce genre de phrase au charme indescriptible, à la beauté inénarrable, contenant des vérités simples mais essentielles et faisant des liens improbables, qui me plaît.
Et il y a des beautés sublimes comme les Colchiques ou La Loreley.
Alors pour une fois, soit, j'aime la poésie. Et à voix haute, c'est encore mieux.

Créée

le 16 juil. 2011

Critique lue 4.6K fois

13 j'aime

3 commentaires

Eggdoll

Écrit par

Critique lue 4.6K fois

13
3

D'autres avis sur Alcools

Alcools
stumpyjoe
10

Mains coupées

Tous nos poètes urbains, qui déblatèrent sur les voyages en train à coup de rimes convenues, devraient lire Apollinaire, regarder sa photo crâne bandé après sa blessure de guerre, et arrêter sur le...

le 4 août 2011

16 j'aime

Alcools
Stavroguiness
8

A la fin tu es las de ce monde ancien

Mélancolie qui ne sombre pas dans le pathos et qui reste donc touchante. L'absence de ponctuation insuffle un rythme nouveau aux poèmes, basé sur la respiration. Une poésie qui se lit à haute voix et...

le 2 août 2011

15 j'aime

5

Alcools
Eggdoll
9

Critique de Alcools par Eggdoll

Je vais essayer de ne pas l'écrire à chaque fois parce que c'est lassant mais je me dois de le mettre en guise d'avertissement : d'ordinaire, je n'aime pas la poésie. Ça ne me touche pas beaucoup...

le 16 juil. 2011

13 j'aime

3

Du même critique

L'Insoutenable Légèreté de l'être
Eggdoll
10

Apologie de Kundera

On a reproché ici même à Kundera de se complaire dans la méta-textualité, de débiter des truismes à la pelle, de faire de la philosophie de comptoir, de ne pas savoir se situer entre littérature et...

le 11 mars 2013

156 j'aime

10

Salò ou les 120 journées de Sodome
Eggdoll
8

Au-delà de la dénonciation : un film à prendre pour ce qu'il est.

Les critiques que j'ai pu lire de Salo présentent surtout le film comme une dénonciation du fascisme, une transposition de Sade brillante, dans un contexte inattendu. Evidemment il y a de ça. Mais ce...

le 6 mai 2012

71 j'aime

7

Les Jeunes Filles
Eggdoll
9

Un livre haïssable

Et je m'étonne que cela ait été si peu souligné. Haïssable, détestable, affreux. Allons, c'est facile à voir. C'est flagrant. Ça m'a crevé les yeux et le cœur. Montherlant est un (pardonnez-moi le...

le 22 mars 2017

50 j'aime

5