Étonnant et sans surprise...

Je me demandais en attaquant ce tome si j'allais pas gentiment me lasser, je commence à voir un peu gros les ficelles de Pratchett, mais en même temps je les aime bien quand même...

Dans l'ensemble l'histoire n'est pas extraordinaire, mais ça n'est pas très grave pour un Pratchett. C'est drôle comme il faut, comme d'habitude, avec des notes de bas de pages hilarantes d'absurdité (notamment la première qui prend une page entière). Je regrette un peu l'absence d'une grande figure au centre de ce récit, je suis toujours plus intéressé par les histoires de Vimaire, de Mémé Ciredutemps, de la Mort, de Rincevent...

Bref, j'ai mis huit alors que dans l'ensemble je n'étais pas incroyablement emballé, mais il y a encore un petit plus: la quantité d'apparitions de personnages auxquels je me suis attaché dans les romans précédents et qui passent faire un salut plus ou moins discrèt par ci par là.
On retrouve dans le désordre et dans les coins: Rincevent, Vimaire, la Mort, un Chique (aucun lien), Planteur Je M'Tranche La Gorge, quelques Igor, Guillaume des mots, une référence à la banque de Moite von Lipwig, beaucoup de mages... Et sans oublier des liens avec le contexte géopolitique des ouvrages précédents.
Bref, je ne sais pas si c'est l'annonce de sa maladie qui a amené Pratchett à tisser tant de liens, à réunir tout ce petit monde, mais ça a marché sur moi. J'avais l'impression de voir des vieux copains qui passaient faire un coucou...