La première partie du livre est un peu fastidieuse et répétitive (que c'est difficile de vivre avec un génie exigeant et égocentrique quand on veut être une femme émancipée ...) et il devient plus intéressant dès la rencontre de Oscar Kokoschka.

Egocentrique, elle le fût elle-aussi: Françoise Giroud le résume ainsi : "Aujourd'hui comme hier, seul doit exister le monde dont elle est le centre."

Et la dernière phrase du livre: " là, dans sa prison de pierre, il n'y a plus de place pour l'arrogance".

Lecture agréable à rapprocher du roman de Robert Seethaler "Le dernier mouvement".

amicric
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le 31 oct. 2022

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