Suite des aventures de Takeshi Kovacs, ce roman peut se lire indépendamment du premier volume dont il ne reprend que la trame de fond.
Pour rappel, Richard Morgan a bâti un univers mêlant cybernétique et space-opera. Au prgramme : grosses corporations prête à tout pour faire du blé, équipement cybernétique de pointe, réalité augmentée, vaisseaux spatiaux et, petite particularité, l'implantation dans chaque être humain d'une pile corticale servant plus ou moins de sauvegarde.
Tant que la pile corticale est indemne, chaque individu peut techniquement (et à condition d'en avoir les moyens) ré-envelopper dans une nouvelle carcasse (parfois même une enveloppe dont le propriétaire biologique a été extrait)
Dans ce roman, on retrouve le porte-flingue Takeshi Kovacs impliqué dans une guerre opposant les rebelles de la planète Sanction IV aux forces du protectorat (sorte de super pouvoir galactique).
Au détour d'un hôpital militaire, il apprend l'existence d'un artefact martien dont la valeur peut lui permettre de négocier son exfiltration de cette planète en déroute. On suit dés lors la mise en place et le déroulement de l'expédition chargée de récupérer ce bijou technologique. On s'en doute, tout n'ira pas sans heurts.
Niveau écriture, tout cela reste de très haut niveau. Personnages ciselés, complètement crédibles et des dialogues fascinant de naturel. On se fait complètement embarquer dans le récit. Une mention spéciale pour les aphorismes de Quell qui parsèment le roman, véritables bijoux de philosophie cynique.
Un très bon roman, plaisant et qui pose même quelques questions morales ou éthiques intéressantes. Par contre, même bémol que pour le tome un : les scènes de sexe crues n'apportent rien au récit.