Qu'on me pardonne si ce commentaire sonne creux mais les mots me manquent pour dire mon ressenti à la lecture de pareille abomination ! Une fois de plus avec ces productions insipides au possible, la quatrième de couverture est un chef-d'oeuvre d'humour involontaire ; n'annonce-t-elle pas "un nouveau portrait de femme d'une émotion rare" alors qu'il n'y a pas plus de portrait de femme que d'émotion dans ce "thriller" que le ou la comique préposé.e à sa rédaction a osé qualifier d'"obsédant" ?!!!
Inutile de donner des précisions sur une intrigue sans la moindre saveur mais qui présente l'intérêt d'entrer dès la première phrase dans le vif du sujet : "Jake Pritchard était mort." La suite ne va guère plus loin dans la finesse des descriptions, jusqu'à un dénouement dont le grotesque nous confirme qu'il n'y avait décidément rien à sauver dans cette production qui interroge quant à l'éthique d'un l'éditeur prêt à publier n'importe quoi pourvu que l'auteur ait acquis une certaine notoriété.
Cerise sur le gâteau, comme si un doute subsistait sur la satisfaction du lecteur de ce très court roman, on lui offre à la fin du livre une petite histoire dont le seul point commun avec une nouvelle est la longueur du texte.