J'ai mis du temps avant de me décider à lire le premier tome de cette saga. Tout simplement parce qu'à chaque fois que je lisais les premières pages, je trouvais l'écriture barbante, le rythme ennuyeux. Et un jour je me suis lancée, je l'ai acheté.
Le début du roman est moins intéressant que le reste. L'histoire prend tout son sens une fois que Anne grandit, une fois que l'on peut suivre avec délice ses bêtises et ses apprentissages. Je dirais qu'il ne faut pas trop se laisser avoir par la redondance des mêmes phrases et expressions du début qui agacent "Elle avait de l'imagination", "Elle laissait vagabonder son imagination", "Unetelle n'avait pas d'imagination", "Sa vie devait être triste dans imagination" (dans un autre genre, toutes les descriptions de Marilla, une femme revêche au premier abord, qui se retient de dévoiler ses sentiments, sont également très crispantes). Finalement, tout cela s'estompe et l'histoire devient fraîche et très feel good.
Les descriptions finissent par nous emporter, les personnages deviennent attachants et après tout, n'est-ce pas ce que l'on attend d'un bon roman ?
Je lirai la suite sans aucun doute, avec l'espoir que l'auteure aura gardé la même ligne de conduite qu'elle a adoptée dans la deuxième partie de ce premier tome.