Si Anno Dracula m’avait captivé, ma déception a la lecture de Le Baron rouge sang avait été à la hauteur de mon enthousiasme pour le premier tome. Sept ans plus tard, je me suis cependant décidé à terminer la trilogie en lisant Dracula cha cha cha. Un troisième tome qui s’avère aussi poussif que le deuxième.
Rome, 1959. Dracula est sur le point de se marier en grande pompe avec la princesse moldave Asa Vajda. Mais cet événement mondain exceptionnel, qui rassemblera tout le gotha vivant et mort-vivant de la Ville éternelle, n'est que la première étape d'un ambitieux projet élaboré par le comte. Orson Welles et un agent secret vampire du nom de Bond sont également de la partie, ainsi qu'un mystérieux assassin, le Bourreau Écarlate, qui trouble la dolce vita de la cité en semant les cadavres derrière lui – quatrième de couverture.
TOUCHE PAS À MON VAMPIRE
La question que je me pose, ayant désormais terminé la trilogie de Kim Newman, est la suivante : comment l’auteur anglais a-t-il pu à ce point se fourvoyer après avoir écrit un roman passionnant revisitant avec brio le mythe de Dracula ? Car mis à part le premier tome, la trilogie Anno Dracula est décevante. Dracula cha cha cha est aussi poussif et décevant que Le Baron rouge sang et j’ai lu ce dernier tome sans grand entrain. Le style est là mais l’intrigue n’est pas très bonne, il faut bien en convenir…