Si le premier titre, Anno Dracula m'avait captivé, le second opus, le baron rouge sang, m'était apparu déjà moins captivant. Cette trilogie se conclut, selon moi, par un tome fort ennuyeux.
1959 : il reste Geneviève, Kate, Penelope. Toutes trois entourent Charles Beauregard dont les jours, vu son âge plus que vénérable, sont manifestement comptés. De son côté, Dracula prépare en Italie son mariage en grande pompe avec la princesse Aja Vajda. Pendant ce temps, un mystérieux bourreau écarlate élimine les anciens les uns après les autres au cœur de la ville éternelle.
L'auteur aime à intégrer de nombreuses références cinématographiques, musicales et culturelles à son oeuvre. Il les sert à l'envi, sans doute afin de créer une ambiance et de favoriser l’immersion du lecteur dans son récit. Le problème, ce que cela m'a semblé peser sur la narration et que l'ennui n'a pas tardé à me saisir dans ses rets. Que de descriptions ! L'action est quasiment inexistante et lorsqu'elle surgit, elle est noyée dans le tsunami culturel de l'auteur. La fin de la période m'est apparue comme un soulagement.
Parvenu à la 335ème page, c'est l'année 1968 qui s'ouvre au lecteur avec son cortège de meurtres de sang chauds. Kate Reed est reliée à l'enquête. Cependant, l’intarissable flot culturel qui accompagne chacun de ses pas m'a une fois encore frappé par l'envie de quitter au plus vite ce récit. 141 pages plus loin, c'est chose faite et j'en suis soulagé.
Si certains trouvent à ce roman un intérêt particulier, ce n'est pas mon cas. Il faut dire que la période me passionne bien peu. J'ai aussi peut-être raté quelque chose dans ce troisième opus mais mon intérêt pour la veine littéraire de cet auteur s'est tari.