(...) La construction du récit est également réussie. Se permettant même une sorte de climax aux deux tiers du récit, la romancière parvient tout de même à relancer la machine grâce à ses multiples fils d’intrigue tissés ici ou là, qui finissent toujours pas se croiser à un moment ou un autre. Si on ajoute de nombreux personnages, on obtient un cocktail marquant. Le tout sur 350 pages, c’est une incontestable réussite, loin de la fantasy classique, sans doute un peu exigeante, mais qui saura récompenser ceux qui se laisseront prendre dans la toile d’Arachnae.