Un roman qui, je dois bien l'avouer, me serait passé à côté sans la préface d'Henri Martineau. Celui-ci nous explique le pourquoi du mal-être d'Octave, ainsi que ses choix. Cela m'a permis de comprendre le texte dès les premiers chapitres.
De façon générale, j'ai apprécié cette lecture. Même si j'ai trouvé le personnage d'Octave un peu trop dramatique et s'épanchent beaucoup sur lui-même. C'est un personnage complexe qui sera le propre acteur de ses déboires en essayant vainement de s'y éloigner.
À cause d'un siècle fait de titre et de privilège et où dire ses sentiments est vu comme grossier et inconvenant, Octave et Armance iront de quiproquo à incompréhension. L'orgueil des personnages y joue beaucoup également.
Un roman à l'histoire tragique et mélancolique qui se lit relativement facilement et rapidement.