Mon titre ne veut rien dire ? Normal, il est à l'image du livre.
Il m'est difficile de donner un avis sur la série Artemis Fowl tellement les romans d'Eoin Colfer sont étranges. L'auteur a oublié d'être sérieux quand il écrivait. Mélange de fantasy, science-fiction, espionnage, le tout avec un grand sens de la dérision, Artemis Fowl (le livre) ne peut que dérouter. on pourra le trouver gamin, sans queue ni tête et je suis d'accord.
Prenons le héros : un gamin de 12 ans plus intelligent que la Terre entière. Joueur d'échec invincible sous un autre nom, auteur, psychologue, ingénieur, magnat de la finance, voleur. Et dernier rejeton d'une vieille famille irlandaise à la gloire passée depuis la disparition du père en Russie après une livraison de Coca.
Ou son garde du corps : Domovoï Butler. Un des hommes les plus forts de la planète, expert dans l'art de tuer.
Passons dans le monde des fées mélangeant. Tiens, par exemple, Foaly, le centaure paranoïaque avec un casque en aluminium pour empêcher qu'on lise ces pensées, est à l'origine des plus grandes avancées scientifiques de ce monde magique. Je vous laisserai découvrir les autres, tous très haut en couleurs et odeurs.
Et l'histoire ? Comment elle est ? Aussi dingue que la palette de personnages. Imaginez-vous chercher un trésor au pied d'un arc-en-ciel. C'est stupide n'est-ce pas ? Pourtant Artemis Fowl commence par là.
Non, vraiment, je ne vois rien de normal et sensé dans cette série. Et c'est pour ça que je l'ai aimée. Complètement délirante, drôle, loufoque et imaginative. Eoin Colfer a écrit sans doute le roman jeunesse le plus surprenant que j'ai pu lire.
Dommage que la folie des premiers tomes soit devenue une habitude de plus en plus exagérée dans les suites. J'avais sans doute grandi. Il faut quand même que j'arrive à emprunter le dernier à la bibliothèque !